LA SAGA DE M TOUZE - LE TRAITRE QUI AIMAIT TRAHIR ...

Publié le par Nouvelle Droite Papulaire

LA SAGA DE M TOUZE - LE TRAITRE QUI AIMAIT TRAHIR ...


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A la demande de nombreux visiteurs qui nous le réclamaient, nous publions de nouveau (et en intégralité) la saga de M Touze, celui que vous avez triomphalement élu
"Pitre de l'été" !

TOUZE OU LA LOGOMACHIE DU SYCOPHANTE !
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Pour bien débuter l'infection Papulaire, une petite saga sur quelqu'un "bien d'chez nous", bien à "droâte", trouvée sur http://ndp-info.over-blog.com ... Etonnant non ? Nous vous invitons à vous informer, comme à ne pas rater cette occasion de bien rire. François Mauriac l'avait écrit: "Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison"...

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Comme nous savons que nos lecteurs adorent les Sagas sous toutes leurs formes, nous avons choisi de leur en présenter une qui sort de l’ordinaire. Elle nous a été proposée par un de nos correspondants particuliers, soucieux de faire éclater la vérité sur un personnage haut en couleurs, mais qui ne remplira certainement jamais les pages de l’histoire de notre France : Jean-François Touzé.

TOUZE OU LA LOGOMACHIE DU SYCOPHANTE
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Logomachie : Assemblage incohérent de mots creux alignés dans un discours pour en remplir le vide.
Sycophante : Dénonciateur, espion, fourbe, en gros le traître !

Pour retrouver les édifiants commentaires d'origine, rendez-vous directement sur ces 4 liens:

http://ndp-info.over-blog.com/article-20537806.html (partie 1)
http://ndp-info.over-blog.com/article-20537962.html (partie 2)
http://ndp-info.over-blog.com/article-20538166.html (partie 3)
http://ndp-info.over-blog.com/article-20538422.html (partie 4)



Une sympathique contribution à lire et à méditer par tout le monde avant de reconstruire le Mouvement national autour du FN dans le renouveau et de la flamme porteuse d’espoir… Amusante et instructive cette petite vie du sieur Touzé. Ce texte est long, écrit de façon passionnée, mais il vaut le détour.


Des débuts prometteurs.

Le petit Jean-François Touzé naît en 1953 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Il ne sera pas trop marqué par cet environnement ouvrier, sa famille étant de grands bourgeois de La Baule-Pornichet, en Loire-Atlantique. Après des études quelconques, il obtient néanmoins une licence en lettres, mais ne va pas jusqu’à l’agrég… trop dur ! Passivement, il se lance dans la vie active et devient, sur piston, critique musical. Dans sa jeunesse, il se fait remarquer avant tout par ses cheveux longs et son amour de substances pas toujours licites. Le vent des années 68 le pousse « évidemment » vers le rock’n roll et le rythm’n blues. Il sera toujours passionné de musique black américaine, toujours, il en sera même imbibé. Il est notamment pigiste pour le magazine Rock’n Folk ou sévit un certain Thierry Ardisson. Cela non plus le petit Jean François ne l’oubliera pas.

En 1977, il se marie et aura par la suite deux filles. Mais son ambition s’accommode mal de ce qu’il considère comme une (des) contrainte(s). Il se sépare de sa femme mais ne veut pas divorcer, car il se veut un destin national, voire présidentiel. Pour lui il est hors de question de divorcer, on ne sait jamais, ça fait désordre sur un CV. Ce n’est pas négociable ! Il impose donc à son épouse une antique formule, la séparation de corps, c’est tout. Mais sa “non ex” devra porter son nom de jeune fille de même que ses filles.

Le non militant

1980. Grande année pour Touzé, qui décide d’aller se faire couper les cheveux. Contrairement à la légende qu’il se fabrique, il ne rejoint pas encore le FN mais comme le mensonge et lui sont mariés à la vie à la mort, cela ne choquera personne. D’ailleurs, si le FN recherche une date d’adhésion du sieur Touzé dans ses archives, il serait étonnant que cela remonte à avant 1984. Certains croient l’avoir vu traîner çà et là, dans des groupuscules comme la FANE de Marc Fredriksen et, entre autres, le PFN.

En 1982, cheveux courts et idées du même tonneau, Touzé indique à ses parents et amis qu’il a décidé de « s’inscrire au Front National » par l’intermédiaire de son ami Martial Bild, transfuge du PFN (Parti des Forces Nouvelles). Bild lui fait justement remarquer qu’on ne s’inscrit pas mais qu’on adhère, du verbe adhérer, synonyme de « coller ». Ca ne collera jamais trop pour cet esprit embrumé et quelque peu perdu. Il oublie (volontairement ?) de prendre sa carte mais pas de squatter Bernouilli, alors siège du parti de JMLP près de Saint-Lazare. Embrumé qu’on vous dit…

L’eschatologie politique du sieur Touzé est, il est vrai, terriblement compliquée. Il se croit sauveur et se veut un destin. Il a puisé son inspiration patriotique chez les Mérovingiens et ne sort pas de là. Pour lui tout ce qu’il y a après est obligatoirement illégitime, sauf De Gaulle pour qui il semble vouer une admiration sans bornes. Il s’achètera même une paire de jumelles identiques à celles du général au cas où, on ne sait jamais… Pour Touzé, la France attend le retour du Christ Roi, et, qui sait, ça pourrait bien être lui si Dieu et le Prieuré de Sion en ont décidé ainsi. Il s’y prépare.

Pas embarrassé d’idéologie, avec une nostalgie francisque, certes stérile, mais le mettant cependant à l’abri des foudres du système, sauf d’une éventuelle camisole, Jean-François Touzé « adhère » donc au Front National. Il ne sait pas faire grand-chose, il n’aime pas trop militer, il n’a pas de « don de Dieu », il sera donc secrétaire. Ca tombe bien il en manque au 11 rue Bernoulli. Plus tard, après une promotion en 1986, il deviendra secrétaire national aux adhésions. Il passe donc ses heures à compter les cartes et à les estampiller, on l’appelle alors le « poinçonneur des vivas » parce que tout le monde l’applaudit à toute nouvelle « inscription », pardon adhésion. Jean-Pierre Stirbois le félicitera en personne de son labeur et Touzé ira partout déclarer qu’il a « l’amitié du chef en plus de l’oreille du patron ». Jean-Pierre Stirbois parlera souvent de lui comme « d’un cloporte incompétent » mais, chaud partisan de la fraternité française et de l’entraide sociale, il le gardera par charité.

En 1986, grande année pour celui qu’on surnomme « Jeff ». En plus de sa promotion au grade de pointeur du nombre d’adhérents, Martial Bild étant surchargé, il devient responsable du bulletin téléphoné du Front National, baptisé « Radio Le Pen » par Michel Colinot que Touzé trahira aussi. Ca tombe à pic pour "jean françoué" qui a toujours rêvé d’être journaliste. Ce bulletin téléphonique deviendra "Le Pen Info" après le départ de Touzé et sera boosté par Martial Bild. Jean François Touzé s’en occupera mollement jusqu’à son rocambolesque départ du FN en 1990.

De 1986 à 1990 donc, Touzé fera quelques piges dans National Hebdo où il pourra y déclamer tout son amour pour Jean-Marie Le Pen. Il le fait si bien que Le Pen le croit. Alors quand Touzé tendra un piège à Le Pen en 1989, celui-ci tombera dans le panneau. C’est aussi à NH que Jean-François rencontre l’amour (pardon l’ami) de sa vie : Roland Hélie. Ce dernier vient du PFN, un parti ouvertement anti-Le Pen qui est vite tombé en petits morceaux une fois que ses principaux cadres ont rejoint le RPR via le CNIP. En secret, Hélie rêve d’une chose, en essayant vainement et laborieusement de créer une régie pub à NH (chose qu'il avait promise à JMLP mais qu'il ne pourra jamais faire) : se venger de Le Pen qui a empêché son ex mentor, Pascal Gauchon, de se présenter à la Présidentielle de 1981. Mais, pour l’heure, il faut bien manger et seul Le Pen, via National Hebdo, peut le lui permettre. Il mange donc à sa faim...

Les élections de 1989

1989, élections municipales : Jean Marie Le Pen doit normalement se présenter à Marseille. Certes il a été battu par Marius Masse aux législatives de 1988, mais il a tout de même fait 47%. Alors il hésite. Que faire ? Il veut aller à Marseille quand même, car, depuis le départ de Pascal Arrighi, le Front National est orphelin d’un grand meneur dans la citée phocéenne, quelqu’un capable de prendre la mairie et de contrer le docteur Vigouroux. Le Pen sait très bien que ce n’est pas Gabriel Domenech, l’ex rédacteur en chef de feu Le Méridional, pourtant excellent militant, dévoué, apprécié localement mais limité politiquement, qui va accomplir la tâche. Des proches de Le Pen lui suggèrent d’être candidat dans sa ville natale de La Trinité sur Mer en Bretagne, là ou Le Pen a réalisé 51% des voix en 1988. JMLP décide néanmoins d’aller quand même à Marseille, du moins jusqu’à ce que Touzé entre en lice…

Jean-François s’est constitué une petite équipe à Paris. Il est en effet responsable du XIème arrondissement. Ses troupes ne sont pas nombreuses, mais il s’est lié d’amitié avec des mercenaires et des francs-tireurs du nationalisme qu’on retrouvera un peu partout jusqu’à nos jours. Il a aussi des relations dans les milieux dits « rouge brun ». On appelle alors Touzé le « national bolchevique ». Il aime ça.

Ses amis lui présentent alors un cadre de chez Giraudy, société d’affichage, Jacques Gaillard, qui veut entrer au Front National. Touzé saisit la balle au bond et court chez Le Pen. Il lui vend cette idée sublime : Jean Marie Le Pen, président du Front National, ne peut être candidat QUE dans la Capitale ! Il ne peut être candidat QUE dans le quartier populaire, historique, symbolique et surtout populaire (SIC ouf) du XXème ! Touzé en fait des tonnes pour convaincre « Le Président ». Lui, Touzé, il lui promet les moyens logistiques de Jacques Gaillard et propose de combiner sa campagne avec celle de Le Pen. Le XIème sera délaissé au profit du XXème. Jean-Pierre Reveau, trésorier du FN, candidat sur le 17ème, prêtera l’appartement qu’il possède rue des Orteaux et qui fera office de permanence. Touzé affirme à Le Pen que Marseille c’est bien trop complexe, bien trop frelaté et dangereux. Le Pen finit par accepter. Touzé y gagne un surnom : Cole Porter !

Evidemment, tous les moyens de la campagne servent exclusivement à Touzé ou presque. Sans le dire à Le Pen, il s’octroie même le luxe de faire coller des militants de l’UNI recrutés via Alain Denizet, numéro 3 du mouvement estudiantin proche du RPR et de l’ancien SAC. L’UNI a un compte à régler avec Devaquet, candidat RPR qui l’a lâché en décembre 1986 lors de la réforme des universités. Les résultats sont au rendez-vous : 10% pour Touzé et 12,5% pour Le Pen qui ne sera que conseiller d’arrondissement.

Le rebelle en peau de lapin


Fin 1988, Touzé ne se sent plus en odeur de sainteté au FN. Il retourne à la comptabilité des adhésions et à « Radio Le Pen ». Il veut créer son propre cercle au sein du FN, le « Cercle du Luxembourg » (sic, l’employé de bureau se veut « intello », le scribouillard se veut scribe). Veto absolu de Le Pen qui se marre. Il y a de quoi ! Entre temps, Jean-Pierre Stirbois meurt dans un accident de voiture sur la route de Dreux en Eure-et-Loir. Mégret devient alors numéro 2 du FN. Pas bon pour Touzé ! Du côté des anciens du PFN, on le presse de faire un coup : « Allez, Jean-François, il faut se venger de Le Pen, s’empresse de lui expliquer Hélie, tu as un destin devant toi ! » L’année 1989 se poursuit ainsi dans une ambiance lourde.

1989 : Un matin de printemps, Jean-François Touzé est dans son bureau de la rue du Général Clergerie, siège national du FN de l’époque. Il prépare son bulletin téléphonique. En réalité, il prépare son départ. Il a pris soin de demander à ses amis d’enregistrer son message car « il a des choses à dire ». Quoi ? Tout simplement que Le Pen n’est plus l’homme de la situation, que c’est un incapable entouré de minables, et que lui Touzé, a décidé de partir mener le combat ailleurs, loin de Le Pen, mais qu’il reviendra pour sauver le mouvement national, sans Le Pen évidemment, devenu indigne de lui. De Gaulle quand tu nous tiens… Après ce message au combien historique à dimension universelle, Touzé prend bien soin de fermer la porte à clé et de garder la précieuse clé sur lui. Il passe la porte du FN en secret pour ne plus jamais y revenir, à ce qu’il jure, mais il finira par y retourner par la fenêtre fin 1999, soit dix ans plus tard.

Notons que lui, et d’autres, ont conservé le précieux enregistrement pour les générations à venir. On n’est jamais trop prudent dans la fabrication de sa légende, même mythomane. A noter que ce message téléphoné contient déjà (et oui) les points clés dits « nouveaux » de sa dernière faction minuscule, la NDP, ce 20 ans avant. A dire vrai, c’est quelques idées, il les doit à Jean-Yves Le Gallou, qui, 15 jours auparavant, lui avait fait quelques confidences au coin d’une table de bistrot du 17ème arrondissement de Paris… Depuis, il garde jalousement ses précieuses obsessions.

L’Odyssée touzéiste des années 90

Que fait notre petit « Jeff » ? De 1990 à 1991, il erre. Il a pris soin d’emmener avec lui, outre quelques activistes militants sincères (qui vont vite se fâcher avec lui), quelques bras cassés du PFN, deux « nationaux bolcheviques » et un soutien de poids en la personne de Roland Hélie, 150 KG de patriotisme brut, qui lui présentera quelques connaissances dont Robert Spieler (qui le lâchera fin 89). Touzé participe même, au début des Comités “Espace Nouveau”, à une réunion en présence du chef de la CEDADE en personne, cette organisation espagnole plutôt portée sur le socialisme national “moustachu-franju”, correspondante directe de la FANE dans les années 70-80. Ainsi entouré, il va voir ce qui se passe dans les Comités « Espace Nouveau » (œuvre de Hélie et de quelques autres), puis à Nationalisme et République de Michel Schneider, enfin partout où il peut prendre la parole, puis, lui et ses amis décident de créer le MIN (Mouvement d’Initiative Nationale) fin 1991. Cette organisation n’a pas de vocation électoraliste, mais Jean-Marie Le Pen prévient : quiconque se rendra à un évènement organisé par le MIN sera exclu.

Touzé décide alors de placer la barre plus en hauteur. Après le référendum sur Maastricht de 1992, il réunit ses amis autour de quelques anciens cadres du CNIP. La création d’une structure électoraliste nationale hors du FN est décidée : Ce sera l’Alliance Populaire (AP). Touzé et ses amis peuvent compter alors sur une structure militante peu dense et sur de rares cadres à la qualité très variable. Assez rapidement, les adhésions arrivent et de pseudos fédérations voient le jour sous l’impulsion de jeunes activistes qui quitteront tous l’AP en 1994, derrière Patrice Lallouette. La fâcherie se fige autour du financement présumé glauque de l’AP qui proviendrait de réseaux du côté de … la Mairie de Paris (Chirac) et la Place Beauvau. Si Touzé a constamment nié, ce ne fut pas toujours le cas du très bavard Roland Hélie.

A noter que fin 1993, Mégret accepte de rencontrer Touzé, à sa demande expresse, mais ce dernier se fait renvoyer dans les cordes par le numéro deux du FN.
L’aventure de l’AP durera moins de trois ans, de fin 1992 à 1995. L’AP présenta 80 candidats lors des législatives de 1993, dont le fameux Serge Ayoub, alias Batskin, ainsi qu’une partie du nationalisme activiste amenée par les proches de Touzé. L’Alliance Populaire obtint le financement d’Etat, mais la machine connut des ratés.

1994, après des cantonales réussies (plus de 100 candidats et des pointes à 8%), l’AP n’a pas les moyens de faire une liste aux Européennes, malgré le soutien de Philippe Malaud, ancien ministre du général De Gaulle, et appelle donc à l’abstention. C’est le début de la crise. Touzé s’aperçoit que pour satisfaire son ambition, il lui faut de l’argent et beaucoup. Il opère donc un repositionnement stratégique en recentrant tout son discours en direction des « patriotes républicains » de droite ou de gauche. Il va à la rencontre des « nationaux républicains », perdus dans la nature et tous fortement anti-Le Pen. Touzé se veut Soral avant Soral. Encore et toujours marqué par De Gaulle. Décidemment, il ne changera jamais. Il veut par contre changer la ligne du mouvement, l’adoucir pour pouvoir lutter pleinement contre Le Pen. Il obtient des financements, mais c’est trop tard.

Il meurt une nouvelle fois… la main sur le trésor. Ses amis, par soucis d’honnêteté, ne sont pas d’accord pour trahir. Ils veulent bien défendre des idées mais pas poignarder les militants du FN dans le dos, et là, celui qui veut se faire dorénavant appeler « JFT » leur propose et de trahir leurs idées et d’aider à détruire le FN. Ils claquent la porte de l’AP en masse (avril 1994) et décident de créer « L’Alliance Nationale », avec l’aide de SAS Le Prince Sixte Henri de Bourbon Parme, groupuscule nationaliste qui n’aura pas le succès de son homologue italien et qui n’existera que le temps d’aider Le Pen lors de la Présidentielle de 1995. Après, les membres de ce groupe rallieront le FN ou iront dans la nature.

Anecdote amusante. En mai 1994, « jean françoué » tente de se faire inviter au « Congrès National des Libanais de France » (pro Aoun). Il est vertement mis à la porte sans ménagement et avec force coups de pied au séant. Il ne pardonnera jamais aux Libanais ce crime de lèse fondement. C’est la chute finale !

Touzé n’a plus d’amis, plus de militants, plus de cadres, plus rien. On peut les compter sur les doigts de la main ceux qui vont rester avec Touzé : 5 anciens du PFN dont Roland Hélie, plus une demi-douzaine de supplétifs. JFT n’aura eu son financement que le temps d’un été. Ca tombe à pic, il aime la Côte d’Azur, alors, comme il a deux amis sur Nice, il décide de casser « sa » tirelire et de s’installer quelques temps du côté de la Baie des Anges. Avec sa bande, il crée le PNR (Parti National Républicain) et ouvre sa permanence dans la capitale des Alpes Maritimes.

Touzé écrit des entrefilets dans des fanzines au lectorat confidentiel et il désespère de végéter. « De Gaulle » se les gèle (façon de parler) à Londres, pardon, Promenade des Anglais, ce qui revient au même pour notre ami JFT. Pour se détendre, Jean-François ira se balader, politiquement parlant, si l’on ne considère pas la politique et Touzé comme deux éléments antinomiques. Gérard Bourgoin, le roi du poulet, président du club de foot d’Auxerre, a repris le CNIP. Touzé flaire le bon coup et se fait nommer au BP. Il tente de doubler Bourgoin et se fait plumer comme il se doit. Alors, il va voir Charles Millon qui vient de créer « La Droite » (qui deviendra LDL puis DLC, oublions ça vaut mieux !). Touzé réussira à convaincre le valet de chambre de Millon de le nommer vice président de « LD », mais comme Millon n’a pas de millions, il n’a pas de quoi payer Touzé, alors Touzé voit rouge avant de se faire expulser. Il notera soigneusement sur son CV : « ex vice président du CNIP et de « La Droite » (Touzé y gagnera un autre surnom : le pitre drolatique), et il utilisera ce CV (en y ajoutant « gérant de sociétés » ç’est faux mais ça fait bien, ça ne mange pas de pain et c’est invérifiable) pour son appel en faveur de JMLP de 1999. On y vient…

Le retour du fourbe prodigue

C’est Bruno Mégret qui va relancer Touzé indirectement. Fin 1998, grave crise au sein du FN. C’est la scission que tout le monde connaît. Elle couvait depuis longtemps et Jean-François avait déjà opéré quelques approches en direction du petit Bruno. Mais personne n’en veut dans l’entourage du maire de Vitrolles. Personne ne voit l’utilité de récupérer Touzé et ses médiocres sbires au MNR. C’est raté, mais ce n’est que parti remise. Comble du comble, Mégret, interdit de prendre l’appellation FN, devra changer le nom de son parti. Il crée le MN (Mouvement National) avant de créer le MNR (Mouvement National Républicain). Décidemment, « Jeff » n’a pas de chance et doit jeter aux orties son Parti National Républicain. Même toute sa thématique ringarde, sa propagande à 25 centimes et son approche pseudo politique sont progressivement pompées par le MNR (qui sombrera ainsi dans l'amateurisme). Il doit se croire maudit. Sa traversée du désert se poursuit mais pas trop longtemps.

1999. Elections européennes. Après avoir hésité et tenté de nouveau d’avoir une place au MNR, JFT appelle à voter pour la liste Le Pen. Fin 1999, il est récompensé de sa servilité, pardon de sa serviabilité, c’est le retour au Front National, par l’entremise de Martial Bild et de Carl Lang qui font tout pour que JMLP pardonne à ce félon falot. Les cris des militants sincères poignardés par Touzé et, notamment, de Marie-France Stirbois n’y feront rien. Le Pen accepte, en prenant sur lui et au nom de la réconciliation. Sa largesse d’esprit et sa tolérance ne seront pas récompensés par JFT, c’est le moins qu’on puisse en dire…

Touzé est de retour. Touzé redevient lepéniste… C’est ce qu’il fait savoir de partout, encore et toujours De Gaulle en tête. Il appelle quelques-uns de ses copains à le rejoindre : « Il y a des places à prendre ! » Puis, il prend la direction du Havre en Seine-Maritime. Ce sera son purgatoire. Entre temps, il en profite pour se rabibocher avec Hélie et son équipe (Spieler et quelques ex PFN). Et il tente de faire revenir Roland au FN : « Toi, oui, pas l’autre… ! », lui rétorque-t-on. Hélie en bouffera ses pantoufles.

2002. Election présidentielle. On l’impose à la cellule « Idées Action » du Président. C’était certes dans un sens unioniste, mais dommage quand même à la vue de ce qui se passe aujourd’hui. Le ridicule le plus achevé sera atteint au meeting de Marseille entres les deux tours de la présidentielle, ou une salle surchauffée (malgré les menaces et intimidations), mais une salle à moitié vide (à cause des menaces et intimidations), composé d’ultra fidèles, rira copieusement de voir Touzé en « organisateur » pour Jean-Marie Le Pen. Les gens du sud n’ont pas la mémoire courte, surtout concernant les petits coups bas bien sordides de Touzé et sa bande contre le FN et les nationaux.

Mais JFT s’attribuera une partie du succès de JMLP. « La Droite nationale humiliée, la droite nationale écrasée, mais la droite nationale libérée », c’est lui, ose t-il affirmer sans rire à son carré d’amis, pièces rapportées de feu le PNR.

Il en profite d’ailleurs pour recréer son PNR au sein du FN. Il faut changer de nom pour faire « club ». Ce sera « Ligne Droite » par antiphrase. On en rigole toujours autant au Paquebot…

On retrouve « Jeff » en 2004. Elections régionales. Il supplie Le Pen d’avoir un poste de conseiller régional en Ile-de-France. Il aime bien la campagne, mais de loin, surtout s’il ne peut pas y être élu. Marine l’appuie et il connaît donc la consécration. Il devient enfin, à 51 ans, conseiller régional. Faute de pouvoir libérer la France pour le moment, il libérera l’Ile-de-France, en attendant mieux bien sûr. Il garde néanmoins un œil sur la Normandie en prévision des municipales. Mais pendant les élections régionales, il est également directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen en PACA. A-t-il le don d’ubiquité voire plus ? Oh que non ! Il le prouvera piteusement en commettant LA BOURDE de l’année. JMLP n’est pas domicilié en Provence et ne peut donc pas se présenter. Aie ! Aie ! Aie ! Ca fait mal ! Touzé rase les murs et se fait oublier, d’autant que JMLP l’avait nommé avant l’élection « Coordinateur » pour l’implantation militante en PACA.

Normandie, Ile de France, PACA, trois régions symboliques du Gaullisme, de la Libération, des débarquements, du Mont Aurélien au Mont Valérien, Touzé se la joue « J’me voyais déjà », et, comme d’habitude, il y croit dur comme fer. Il confie même à un proche : « Je le sens, j’ai la Croix Blanche au cœur et sur le front, c’est moi qui vais succéder à Le Pen, ça ne peut être que moi ! »… Mais LA BOURDE vient tout gâcher, tout mettre par terre … pour le moment. Cette faute calme un tantinet la pathologie mentale maladive de notre ami Touzé.

Depuis JFT végète de nouveau. Rien n’a changé depuis 1985 finalement, à l’exception de son poste de Conseiller régional et le pognon s’y attenant. Il est certes membre du Conseil national du FN et même du BP (non élu), mais qu’est ce que cela veut dire dans un FN qui veut de moins en moins de lui et de ses acolytes. Le Pen ne l’a même pas viré de son poste de coordinateur de PACA car il n’y a plus rien à coordonner, les militants ne voulant plus de lui du tout. Alors, entre la Normandie et le Conseil régional d’Ile-de-France, Jean-François Touzé compte et recompte les inscriptions, pardon les adhésions, et il n’a plus beaucoup de travail le pauvre. Il s’en moque bien après tout, les pâquerettes refleuriront quand ce sera son tour d’être à la barre pardi !

Printemps 2006. Campagne pour la Présidentielle. Marine Le Pen entend bien imposer ses vues. Touzé se voit en homme fort, en recours, comme toujours éternel boy scout du gaullisme, on pourrait même parler de « Gaullianisme » au sujet de JFT. Las, c’est encore raté. Touzé est fou de rage ! C’est lui le « National Républicain » alors que vient faire ce Soral ? Valmy, c’est lui, ça a toujours été lui, ça ne peut être que lui, alors on ne va pas lui prendre sa place, son jouet comme ça. En septembre, il se glisse derrière Le Pen pendant tout le discours de Valmy, histoire de bomber le torse et qu’on ne voit que lui dans la caméra. Il en fait des tonnes, mais on lui fait comprendre que ça ne sert à rien.

« Jeff » éructe et en devient malade. Par Toutatis et par Touzé ! On lui a tout pris, tout volé, et le fait que Soral soit un ex pote de Thierry Ardisson n’arrange pas le mental de « Jeff » qui renoue ainsi de la pire des manières avec ses jeunes années « Rock’n Folk », en se les prenant en pleine figure. Rage et haine se bousculent dans la tête de JFT. Il ne lui reste que les rapports à envoyer aux élus du FN et le « CAP » sur l’immigration (3 pages pour 3 mois de travail !), mais là, même pas de diplôme en vue. Il faut dire que c’est le domaine réservé.

Alors, comme pour se calmer et se projeter dans ses éternelles ambitions de sauveur, il calcule. Il calcule et calcule encore, imitant à son corps défendant le Don Saluste joué par de Funès dans « la Folie des grandeurs », son film culte. Alors, si Le Pen est présent au second tour, Marine lui succède et je n’ai aucune chance de faire quoi que ce soit. Même si Mégret fait un mouvement d’union patriotique hors FN, il ne voudra pas de moi. Mais si Le Pen n’est pas au second tour, cela exclura Marine et me voila « MOI » pour réaliser la synthèse.

Alors il change de tactique une énième fois. A la surprise générale, il prend position en faveur de Mégret, ce qui lui vaut la mise à l’index et la remise en place de Marine Le Pen qui n’est donc plus son alliée. Il n’en a cure et va encore plus loin. Lui, le « National Républicain », se met à critiquer Soral, l’ouverture, les reniements et parle de « respect des fondamentaux du Front National ». Lui le libéral anti-libéral (selon l’humeur) se met à critiquer l’anticapitalisme du FN. Lui le co-fondateur de l’Alliance Populaire, critique les « aspects trop populaires » du FN ! Tous ceux qui l’ont connu avant en rient ouvertement. Touzé ne rit pas car il connaît ses classiques, et, fidèle au vieil adage populaire, « il change de veste comme le vent pousse ». Tant mieux, JFT aime aussi Dutronc, tout baigne donc pour « l’opportuniste » qui serait prêt à tout pour faire survivre son vieux rêve : Avoir un destin, celui de sauver la France !

La sauver de quoi ? On ne sait pas et lui non plus d’ailleurs, lui qui peut tel un comédien de théâtre de boulevard à l’ancienne jouer plusieurs rôles à la fois sans sourciller. La gauche la droite, il s’en cogne le « Jeff », du moment qu’il peut manger, boire, se marrer un peu, avoir sa cour de mauvais et, qui sait, au détour du hasard, tenter de saisir la chance, l’opportunité que la providence lui a promis depuis sa venue au monde. A la fois pathologique et pathétique…

En 2004, à la question d’un journaliste niçois qui demandait à Jean-Marie Le Pen pourquoi ce dernier avait accepté le retour d’un ancien traître, JMLP avait répondu : « Vous savez, M. Touzé c’est un garçon coiffeur, il a voulu ouvrir son propre salon, mais finalement il s’est dit que c’était bien mieux chez le patron » !
Tout est dit dans cette phrase terrible de Jean-Marie Le Pen.

Il est vrai que « monsieur Jeff » se couperait bien les cheveux en quatre si ça pouvait lui assurer un avenir. Il mettrait bien une perruque ou un toupet. Et si seule une place de Reine était libre, gageons qu’il irait jusqu’à tenter l’opération.

La rupture définitive (? SIC ?)avec le Front


Après la Présidentielle, le petit « jean françoué » n’hésite pas à en rajouter des tonnes dans la flatterie et la flagornerie. Il va jusqu’à se poser en défenseur de Marine Le Pen, (juste après le premier Bureau Politique du FN suivant l’élection), en stigmatisant, dans Le Parisien, « la nuit des petits couteaux » lorsque quelques membres du même BP critiqueront la directrice stratégique de la campagne de JMLP. Ca l’arrange à double titre. Non seulement le garçon n’est pas très fort en démocratie interne, (ah s’il pouvait virer tous ces c…), mais en plus il est persuadé que Marine lui saura gré de ce geste. Las, énième déception. Il en a trop fait, et dans l’esprit des dirigeants frontistes, trop est devenu définitivement trop. Au Congrès de Bordeaux, il refuse d'abord de s'y rendre en boudant, histoire de jouer le dédain, de se faire désirer, mais personne ne lui demande rien. Attristé, il y va penaud mais tout le monde l'ignore. Il en pleurera de rage auprès de sa compagne Anne d'A. Il jure ses petits dieux qu'on va lui payer ça...

C’est alors qu’il prend sa décision. Il va se servir du fanzine de son pote Hélie (Synthèse nationale - on aime décidément l’antiphrase chez ces gens-là) pour rebondir.

JFT, seul, ne peut plus rien faire. Alors il va se rabibocher avec son copain et accepter les « z’amis » de Hélie (avec un « H » aime t-il à rappeler), car il n’a pas le choix. Le jour du meeting de Le Pen à Paris au Palais des Sport, il a déjà tenu conseil dans une brasserie à proximité avec son « état-major » de fortune : Le Pen va se planter à la Présidentielle, il faut que je saisisse ma chance ! Hélie est aux anges : on va pouvoir de nouveau cogner sur Le Pen ! D’un autre côté il sait bien qu’il est entouré de ratés et d’éclopés. Mais « Jeff » tente le coup malgré tout. Il n’a pas le talent de plume d’un pigiste mais il écrit quand même. Il n’a pas le talent d’orateur d’un bègue mais il arrive à parler. Hélie le trouve fatiguant parfois avec sa mégalomanie, ses rengaines d’ancien combattant l’agacent au plus haut point lui qui a tout de même un peu connu les années 70/80 contrairement à Touzé qui n’a jamais rien fait de sa vie, ou si peu…

Sans argent, sans personne, ils lancent tout de même sa NDP. Le jour du barbecue de la NDP, il ira prier juste avant, en déposant un cierge géant auprès de la Très Sainte Vierge. Cela prouve qu’on peut être médiocre mais pas si mauvais que cela. Gageons qu’il lui aura demandé l’implosion du MNR, seule et ultime chance de « Jeff » de rebondir et de remplir sa mission : Détruire le Mouvement national !

Reste qu’aujourd’hui, il lui reste Roland Hélie comme fidèle, du moins pour quelques temps encore. C’est peu et c’est beaucoup à la fois, car Hélie est le dernier à lui reconnaître quelque talent, par charité ou plutôt par « l’habitude – lassitude » qui gagne toujours les vieux couples après 20 ans, surtout 20 ans de vies de patachons.

Une fois sorti de ses petites collections et autres pantoufles autrichiennes, voici comment raisonne ce fin stratège, un brin mégalomane et calculateur à la petite semaine : « Il ne faut pas se mentir. Nous avons tous 80% en commun avec le Front National, et 50% en commun avec l’UMP. Dire le contraire, c’est se mentir. Et si cela fait 30% de désaccord avec l’UMP, ça en fait aussi 20% avec le Front. Donc la bascule se fait sur 10 à 15%, c’est à dire pas grand chose et beaucoup à la fois car cela concerne l’Identité. Donc, ce sera à nous tous, avec le FN de faire la bascule, avec le MNR et d’autres. L’islam va tout faire péter et ce sera la clé demain. D’ailleurs, il ne faut pas se voiler la face sur demain. Si elle s’en donne la peine, ce sera Marine la chef de file ». Et cela devant des militants nationalistes médusés. Touzé ira carrément jusqu'à cracher sur son idole de toujours, Charles de Gaulle, c'est vous dire jusqu'ou il est capable d'aller...

Récemment un ex ami de Touzé toujours membre du FN confiait en privé cet avis authentique et définitif sur un ton cynique, avis que nous faisons volontiers notre : « Bof, l’œuvre de Touzé c’est la logomachie du sycophante » ! Sans appel !

Dieu nous préserve de ce type d’histrion à l’avenir. Nous avons plus que jamais besoin de gens humbles, fidèles, appliqués et sérieux, plutôt que de jongleurs. Et si nous avons besoin de vertus, celles que nous réclamons au premier chef ne sont pas comiques.

Quand on aspire à de hautes fonctions, on n’use pas trop sa langue à lécher des bottes après moult trahisons, et vice versa, ça finit par être suspect.
Ca pourrait même se voir…

Ceux qui savent ont cet air de Brel (« Jef ») en tête : (« Non Jef t’es pas tout seul, Mais tu fais honte à voir, Les gens se paient notre tête, Foutons le camp de ce trottoir, Allez viens Jef viens viens »), mais ce sont les autres qui sont à plaindre, les plus ignorants des actions grotesques de ces gens (qui érigent la bassesse en “oeuvre de toute une vie”) et qui pourraient se laisser berner.

Espérons qu’il y en aura peu, très peu pour rallier cette NDP.

N comme Nigauds ! D comme Drilles ! P comme Pitres ! C’est peut être facile mais ce n’est pas de notre fait. C’est de ta faute « Jeff », de ta très grande faute « mon ami le traître » pour reprendre le titre du film « éponymiquement » de circonstance.

Tu en as trop fait « Jeff » et cette fois ça sent le sapin. Les gogos sont de moins en moins nombreux et à défaut d’être célèbre, tu es (re)connu. Tu vas finir comme Roland Hélie te l’avait dit un jour : Seul !

Ce sera tant pis pour toi mais tant mieux pour la cause.

A bon entendeur… !

FIN (provisoire...)

J-B. H

Cette Saga a obtenu le trophée des "Papulaires d'Or" 2008.

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